Le Boxer, un dur au coeur tendre
Véritable dur au cœur tendre, le Boxer a peut-être un aspect féroce, mais en réalité, c’est un animal doux, fidèle et courageux sur qui toute la famille peut compter. Il brille en tant que baby-sitter pour les enfants, mais peut aussi servir de chien de défense et de garde. Faites plus ample connaissance avec cette race qui réunit de nombreux admirateurs.
Le Boxer, un chien d’origine allemande
Appartenant à la famille des molossoïdes type dogue, le Boxer est un modèle d’énergie et de force, des qualités qu’il doit à son ancêtre, le Bullenbeisser (mordeur de taureaux). Connue dès l’époque médiévale, cette race était utilisée partout en Europe pour chasser les sangliers et les ours dans les zones forestières sauvages. En Angleterre entre le XVIème et le XVIIIème siècle, elle se mesurait même contre les taureaux. Sa puissante mâchoire avait la capacité de mettre à terre n’importe quelle proie et cette férocité a longtemps contribué à la réputation du Bullenbeisser.
Ce dernier œuvrait également aux côtés des commerçants et des éleveurs qui s’en servaient pour protéger leurs biens et leurs animaux. Progressivement pourtant, le Bullenbeisser perd de sa notoriété suite à l’apparition des armes à feu au XIXème siècle. Il devient en effet inutile et les élevages commencent à se faire rares. Durant la même époque, les éleveurs tentent de créer une nouvelle race en accouplant le Bullenbeisser avec le bulldog anglais. C’est de cette manière que naît le Boxer vers 1880 en Allemagne. Cinq ans plus tard, le Boxer Club Allemand basé à Munich voit le jour.
Le Boxer, un chien musclé au corps robuste
Le Boxer est un chien tout en muscle au corps trapu, mais à l’équilibre parfait. Les mâles mesurent entre 57 et 63 cm et les femelles font entre 53 et 59 cm. En fonction du sexe, le poids varie de 25 à 38 kg. Le chien développe une tête harmonieuse par rapport au corps et se distingue par son crâne d’aspect cubique et étroit et surtout, par la mâchoire puissante et large, de type prognathe. Cette particularité est très courante chez les molosses et désigne des mâchoires révélant un défaut d’alignement. Le Boxer possède aussi des yeux de couleur foncée dégageant une expression d’éveil et d’intelligence. Les paupières sont auréolées d’une couleur foncée. Les oreilles pour leur part sont en pointe, retombent légèrement vers l’avant et sont portées haut. Pour ce qui est du poil, il est court, lisse et brillant. La robe peut être fauve ou bringée. Le Boxer dispose généralement d’un masque foncé dont la couleur tranche avec celle de la robe.
Le comportement et le caractère du Boxer
On lui reconnaît un caractère en or, mais surtout, une grande polyvalence. En effet, le Boxer peut tenir le rôle de chien de compagnie, de défense, de garde ou même de secours. À vrai dire, on peut compter sur lui en toutes circonstances. Son courage, sa gaieté et sa franchise font partie de ses principales qualités.
Le Boxer est surtout réputé pour être le meilleur baby-sitter qui soit. Il s’attache très aisément aux enfants, même ceux en bas âge. Il sera aux petits soins envers les petites têtes blondes et les protègera au péril de sa vie. Il se montre également patient et surtout, très joueur.
Vigilant et attentif, le Boxer n’est en aucun cas rancunier. Par contre, les étrangers doivent faire attention, car il exprime de la méfiance à leur égard. En raison de ses origines, on pourrait aussi croire qu’il est agressif. Ce qui n’est pas le cas. Un Boxer ne réagit jamais violemment sans raison et sait garder son calme quoiqu’il arrive.
Quel mode de vie idéal pour le Boxer ?
Étant donné qu’il ne supporte pas la solitude, le Boxer préfèrera vivre dans la maison près de sa famille plutôt qu’être laissé seul dans le jardin. C’est un animal qui peut tout à fait s’adapter à la vie urbaine, à condition qu’il profite régulièrement de balades pour être bien dans sa peau. En moyenne, il a besoin de deux à trois heures de sorties quotidiennes. Les jeux et les exercices favoriseront son bien-être. Autre chose : il a du mal à se faire aux températures très élevées qui peuvent provoquer chez lui des troubles respiratoires. Une vie dans des régions trop tempérées n’est pas faite pour lui.
Des conseils sur l’éducation du Boxer
Le Boxer est déconseillé aux personnes qui ne disposent d’aucune expérience en éducation canine. Malgré ses multiples qualités, ce chien se montre têtu, rendant relativement compliquée son éducation. Pour obtenir de bons résultats, il faut que les apprentissages se fassent avec douceur et fermeté et cela, dès son plus jeune âge. Comme il est musclé et puissant, il est vite tenté de dépasser ses limites. Pour les maîtres inexpérimentés, ils peuvent confier leur Boxer à un expert comportementaliste qui développera toutes ses capacités et saura le canaliser. Un point à savoir : cette race s’entend bien avec ses congénères et les autres animaux. La socialisation ne devra alors pas causer trop de problèmes.
Prendre soin du Boxer : santé et alimentation
Les experts estiment que malheureusement, le Boxer ne vit pas au-delà de dix ans. Afin de lui garantir une vie en pleine santé, il est important de lui fournir les meilleurs soins et surtout, de lui souscrire à une bonne assurance santé pour chien. Favorisant l’équilibre du budget des propriétaires, cette couverture se charge de rembourser les dépenses en santé de l’animal. Une protection qui s’avère être très utile quand on sait que le Boxer développe diverses maladies génétiques pour ne citer que les déformations articulaires, les maladies cardiaques, les troubles respiratoires, les tumeurs bucco-dentaires, les cancers de la peau, l’arthrose, la dysplasie de la hanche ou encore la sténose aortique. Voir aussi ce sujet sur l'assurance.
Pour le maintenir en bonne santé, il est également nécessaire de lui fournir une alimentation de qualité qui tiendra compte de son âge, de ses exercices physiques et de ses conditions de vie. Ce chien est un grand friand de viande. Cependant, ne lui donner que de la nourriture maison risque d’entraîner des carences dues à des rations insuffisantes et déséquilibrées. Sur les conseils d’un vétérinaire, il est alors préférable de combiner l'alimentation industrielle et ménagère.